De la chute libre à la sensation d’apesanteur, le parachutisme est un mélange d’adrénaline et de frisson. Cependant, il est souvent mal compris, donnant lieu à des mythes qui peuvent semer le doute chez les débutants.
Nous allons éclaircir ces idées reçues et vous donner une vision plus précise de ce sport extrême. Préparez-vous à découvrir la vérité derrière les 5 mythes les plus courants sur le saut en parachute !
Mythe n° 1 : Tout le monde tombe à la même vitesse
Lorsqu'il s'agit de parachutisme, l'une des idées fausses les plus répandues est que tout le monde tombe à la même vitesse. Pourtant, cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. La vitesse de chute d'une personne lors d'un saut en parachute est influencée par différents facteurs, notamment la vitesse terminale, la position du corps, le poids et la taille du parachute.
Qu'est ce que la vitesse terminale ?
Pour comprendre pourquoi les gens ne tombent pas à la même vitesse, il faut d'abord comprendre le concept de vitesse terminale. La vitesse terminale est la vitesse maximale qu'un objet peut atteindre lorsqu'il tombe dans un fluide (dans ce cas, l'air). Ceci s'explique par l'équilibre entre la gravité qui l'attire vers le bas et la résistance de l'air qui le pousse contre lui.
Au départ, lorsqu'un parachutiste saute d'un avion, il accélère sous l'effet de la gravité. Cependant, à mesure qu'il prend de la vitesse, la résistance de l'air commence à jouer un rôle important en s'opposant à son mouvement vers le bas. Ces deux forces finissent par s'équilibrer, ce qui se traduit par une vitesse constante, appelée vitesse terminale.
Les facteurs affectant la vitesse de chute
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La position du corps :
La façon dont un parachutiste positionne son corps affecte sa vitesse de chute. En ajustant sa posture et en se rendant plus ou moins aérodynamique, il peut augmenter ou diminuer sa vitesse de descente. -
Le poids :
Les personnes plus lourdes subissent des forces gravitationnelles plus importantes et ont donc des vitesses terminales plus élevées que les personnes plus légères ayant une masse moins importante. -
Taille du parachute :
La taille et la conception du parachute ont également un impact sur la vitesse de chute. Les grands parachutes créent plus de traînée et ralentissent la vitesse de descente, tandis que les petits parachutes permettent des descentes plus rapides.
Mythe n°2 : Nous montons lorsque le parachute s'ouvre
L'une des idées fausses les plus répandues sur le parachutisme est la croyance selon laquelle l'ouverture du parachute provoque un mouvement ascendant. Cependant, ce mythe peut être facilement démenti si l'on comprend les principes physiques qui sous-tendent le déploiement du parachute et la façon dont il affecte réellement la descente.
Le processus de déploiement du parachute
Lorsqu'un parachutiste tire sur la cordelette ou active son dispositif d'activation automatique (AAD), le processus de déploiement du parachute commence. Cela déclenche une séquence d'événements qui aboutissent à un parachute entièrement gonflé au-dessus du parachutiste.
En se déployant, le parachute crée une traînée, c'est-à-dire une résistance causée par la poussée de l'air sur sa surface. Cette force de traînée s'oppose à la gravité, ralentissant le taux de descente et permettant une descente contrôlée vers le sol.
L'importance d'un pliage correct du parachute
Pour garantir le succès du déploiement et le bon fonctionnement du parachute, un pliage et un entretien méticuleux sont essentiels. Les parachutes doivent être soigneusement emballés selon des procédures spécifiques définies par les fabricants et la Fédération Française de Parachutisme (FFP).
Un parachute bien plié permet un déploiement et un gonflage en douceur, sans enchevêtrement ni dysfonctionnement. Une inspection rigoureuse et un entretien régulier sont également essentiels pour identifier tout problème potentiel ou toute usure qui pourrait compromettre les performances du parachute.
Les parachutistes doivent toujours confier leur équipement à des plieurs certifiés qui possèdent l'expertise et les connaissances nécessaires. Le pliage du parachute de secours est tout aussi important.
Mythe n°3 : Le parachutisme est dangereux !
Le parachutisme a longtemps été associé à sport dangereux et risqué. Cependant, cela peut être démystifié en examinant les mesures de sécurité et les méthodes d'enseignement rigoureuses en place. Il est aussi important de souligner que les probabilités qu'un parachute ne s'ouvre pas sont très faibles avec un taux d'accidents mortels inférieur à 0,00005%.
Des protocoles de sécurité rigoureux
Le parachutisme n'est pas une activité irréfléchie ou aléatoire. En fait, c'est un sport aérien fortement réglementé et soumis à des protocoles de sécurité stricts. Les fédérations comme la FFP en France ou la Federal Aviation Administration (FAA) aux États-Unis, ont établi des directives qui régissent les opérations de parachutisme afin de garantir le plus haut niveau de sécurité.
Ces réglementations couvrent différents aspects du parachutisme, notamment les inspections des avions, les qualifications des pilotes, les normes d'équipement des parachutes, les procédures d'urgence et les opérations dans les zones de largage. Le respect de ces réglementations est obligatoire pour tous les centres et opérateurs de parachutisme.
Le rôle des instructeurs professionnels
Lors des sauts proprement dits, les instructeurs accompagnent les parachutistes débutants lors des sauts en tandem ou les supervisent de près lors des sauts en solo. Leur expertise et leur expérience leur permettent d'identifier les risques ou les problèmes potentiels. Cette surveillance constante contribue à maintenir un environnement sûr pour tous les participants.
Mythe n°4 : L'atterrissage est violent
Un mythe courant dans le parachutisme est la croyance que les atterrissages sont violents et secouants. Cependant, cette idée fausse peut être démentie en comprenant les techniques d'atterrissage utilisées en parachutisme, qui garantissent un atterrissage sûr et contrôlé.
Techniques d'atterrissage appropriées
Les techniques d'atterrissage en parachute visent à minimiser les forces d'impact et à assurer une descente en douceur vers le sol. Ces techniques sont enseignées au cours de programmes de formation menés par des instructeurs expérimentés qui mettent l'accent sur la sécurité et le bon positionnement du corps.
L'une des principales techniques utilisées lors de l'atterrissage est connue sous le nom d'évasement. Cette technique consiste à tirer vers le bas les commandes du parachute juste avant d'atteindre le sol. Cette action modifie l'angle d'attaque de la voile, augmentant la traînée et réduisant la vitesse d'avancement. Cela permet une descente plus lente et un atterrissage plus doux.
Démystifier le mythe des atterrissages violents
En plus de l'évasement, les parachutes modernes intègrent des technologies avancées qui améliorent encore la sécurité lors de l'atterrissage. Les voiles sont conçues pour offrir une meilleure finesse, ce qui permet des descentes plus douces avec des vitesses verticales réduites. Cette caractéristique permet de mieux répartir les forces sur le corps lors de l'atterrissage.
Il est important de noter que si les atterrissages peuvent encore impliquer un certain degré d'impact, ils se situent généralement dans les limites du tolérable et n'entraînent pas de gêne ou de blessure importante lorsqu'ils sont exécutés correctement. Surtout si l'on utilise des talons de précision d'atterrissage, qui contribuent grandement à un atterissage précis et sûr.
Mythe n°5 : Redbull a pas enregistré le plus haut saut en parachute de l'histoire
Il existe une idée reçue selon laquelle Redbull aurait enregistré le plus haut saut en parachute de l’histoire. Cependant, il est important de rétablir la vérité et de fournir des informations exactes sur le saut historique de Felix Baumgartner depuis la stratosphère.
Le saut record de Felix Baumgartner
Le 14 octobre 2012, Felix Baumgartner a accompli un exploit extraordinaire en sautant d’une hauteur d’environ 39 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Cet incroyable exploit s’inscrit dans le cadre de la mission Redbull Stratos, qui vise à repousser les limites de l’exploration humaine et de la recherche scientifique.
Baumgartner est monté à cette altitude extrême dans une capsule spécialement conçue et attachée à un ballon de haute altitude. Après avoir atteint l’altitude souhaitée, il s’est jeté dans le vide et est resté en chute libre pendant un peu plus de 4 minutes avant de déployer son parachute. Cette descente époustouflante a battu de nombreux records, dont celui du plus haut vol en ballon habité et du plus haut saut en parachute.
Le saut record d’Alan Eustace
Cependant, le record du plus haut saut en parachute n’est pas détenu par Felix Baumgartner, mais par Alan Eustace. Le 24 octobre 2014, Alan Eustace, un informaticien américain qui était vice-président senior de l’ingénierie chez Google jusqu’à sa retraite en 2015, a réalisé un saut en chute libre depuis la stratosphère, battant ainsi le record du monde précédemment détenu par Baumgartner.
Le saut d’Eustace a été effectué depuis une altitude de 135 890 pieds (environ 41,42 km), soit près de 2,42 km de plus que le saut de Baumgartner. Ce saut a duré 15 minutes et reste à ce jour le record d’altitude pour un saut en chute libre.
Prêt pour le grand saut ?
Nous espérons que cet article vous a aidé à mieux comprendre ce sport extrême et à dissiper certaines idées reçues. Si vous êtes prêt à vivre l’expérience de votre vie, pourquoi ne pas vous lancer dans l'aventure du saut en parachute avec Sensations Garanties ?
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